Ballad Of Geraldine, Donovan

Certains pourraient s’étonner que, parmi les nombreux titres de Donovan de l’album “Fairytale” dont j’ai choisi de dire quelques mots*, je n’ai pas retenu le très célèbre et sublime “Colours”**, chanson d’amour épanouie et solaire.

J’adore cette chanson, la question n’est pas là, mais, ainsi que j’en avais fait la réflexion auparavant***, il semble que j’ai été très tôt fasciné par le côté sombre, triste, voire désespéré de ce 2ème album de Donovan, où il s’éloignait de l’influence immense, mais pesante, de Bob Dylan.

C’est tout de même un peu à Bob Dylan que l’on pense, en écoutant ce “Ballad Of Geraldine”, dans lequel Donovan soutient, seul à la guitare, une phrase musicale belle et simple, et des paroles où il est question d’une jeune femme avec peu d’attaches, qui donne naissance à un enfant dont le père est maintenant absent.

En effet, j’ai réécouté “Boots Of Spanish Leather”, qui figure sur “The Times They Are A-Changin'”, album de Dylan paru en 1964, et j’ai trouvé une parenté assez évidente entre les 2 chansons.

Je présume que, lorsqu’on est compositeur, il est souvent difficile de différencier, lorsqu’on a l’idée d’écrire un air de musique, ce qui est véritablement du domaine de la création personnelle, et ce qui revient à “l’air du temps”.

 

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*voir “Summer Day Reflection Song”, “To Try For The Sun”, “Belated Forgiveness Plea”.

**mais pas, non plus, “Jersey Thursday”, “The Little Tin Soldier”, et quelques autres.

***”To Try For The Sun”