Sufjan, à cette époque aimait bien les titres de chansons à rallonge. Paradise et Ypsilanti sont deux villes du Michigan. Mais, foin de géographie, il s’agit encore d’un texte de Sufjan à forte connotation religieuse, puisque j’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un dialogue avec le Christ. Cependant il semblerait que d’autres lectures soient possibles, par exemple, politiques. En tous cas la chanson est très populaire parmi les chorales ; voyez, par exemple, sur YouTube, la version qu’en donne Choir, Choir, Choir. https://youtu.be/e9Rpo75uN7M
Sufjan s’accompagne au banjo, Elin Smith fait la deuxième voix, Tom Eaton intervient avec ses trompettes, et ça se finit par un bel accord d’orgue qui introduit la chanson suivante.
Même si ma version préférée est celle de l’enregistrement initial, Sufjan en donne une belle version au Bowery Ballroom de NYC, en 2012.
Vous pensez que je traite cette chanson avec un peu de légèreté, mais je pense qu’il s’agit d’une des plus belles choses que Sufjan ait jamais écrites. Remarquez, je me sens capable de dire la même chose de la quasi-totalité de ce qu’il a enregistré. Dans ce domaine, je ne suis pas très fiable.
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