Depuis le premier instant où j’ai commencé à écrire au sujet d’April, album essentiel, central, de la discographie de Mark Kozelek, je savais quelle serait la chanson qui inaugurerait la promenade que je me préparais à suivre à travers cet album*. Depuis 10 ans, je connais également le nom de la seconde, “Harper Road”, et ce choix, aujourd’hui m’interroge, me laisse perplexe. Depuis plusieurs jours, April tourne sans cesse sur ma platine et me conforte dans l’idée qu’il s’agit là d’une œuvre majeure, pas seulement pour Sun Kil Moon, mais pour la musique de ce siècle. Quel rapport avec “Harper Road” ? Tout simplement ceci qu’il n’y a pas de mauvaises chansons sur April, mais il y a, à l’évidence, des œuvres importantes (y compris par la durée), écrasantes, impressionnantes, et “Harper Road” n’en fait pas partie. “Harper Road” est une très jolie chanson d’amour, sensible et intelligente ; Mark y est seul avec sa guitare ; c’est un enchantement. Mais les chansons d’April qui vous laissent sans voix sont celles dans lesquelles Mark laisse toute la place à ses partenaires dans Sun Kil Moon, Geoff Stanfield (basse) et Anthony Koutsos (batterie), sans compter les interventions vocales de Ben Gibbard (Death Cab For Cutie) ou Bonnie Prince Billy. Je veux parler de “Lost Verses”, “Tonight In Bilbao”, “Heron Blue”; et surtout de “Tonight The Sky”. Ce qui fait que j’évoquerai, la semaine prochaine, deux autres chansons d’April.
Quoi qu’il en soit, “Harper Road” est en effet un agréable rayon de soleil dans ce disque, April, dont vous aurez compris qu’il est entièrement rempli d’une sombre beauté dont il ne serait pas raisonnable de se passer.
*”Lucky Man”.
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Magnifique
Woken up, those New York mornings, shivering bones
Thinking how the air welled up, her old brown stone
Close down to kiss her, marks time past flown
So hard to find it in us to leave these dreams, to leave these dreams
Growing up, Ohio mornings, sleeping in late
Ducking out the window, the school I hate
Listening to my mother talking with her neighborhood friends
Underneath the drone guitar of lucky man
Stranded out, those Florida beaches, poor as a joke
Sails fly in Merritt Islands' lazy blue coast
Cool refrains of ocean rain echo off of my head
Celebrated Summer, friends and brothers, the freedom we fell and you're what I remember
Shining down the L.A. highways, glorious sun
Far from you, from my home, and everyone I love
Sinking in the shallow end of her infinite pools
Silver lakes and palisades and Malibu
Woken up those lost young mornings somewhere in Spain
I couldn't say the towns I slept, my lovers' names
Pouring in on Sunday, heaven's church bell rang
I didn't know my purpose 'til I stood and sang for crowds of passing faces
Woken up to this new April's sleepy gray skies
The rain has swept the dust that left, the gutters rise
The fog it spills into the hills, crawling out east
The windows weep beside now, though she sleeps and I, now have I found her
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Bonjour. Je vous remercie pour votre appréciation, mais j'ai du mal à comprendre que vous indiquiez, en commentaire le texte de "Lucky Man", alors que ma chronique porte sur "Harper Road" !