En 1965, les Knickerbockers, groupe formé en 1962 dans le New Jersey par les frères Charles, Beau à la guitare, et John à la basse, avec Jimmy Walker à la batterie et Buddy Randell au saxophone et au chant, décidèrent de répondre comme il le fallait à la British Invasion menée par les Beatles, et composèrent ce “Lies” dont tout le monde crut qu’il s’agissait d’une nouvelle chanson des Beatles.
Et, en effet, c’est bluffant ! Randell a la même voix que John Lennon, y compris le falsetto, et ce morceau, même s’il est un pastiche, possède des qualités intrinsèques qui en font l’une des grandes chansons des années 60, lesquelles n’en ont pas été avares, si vous vous souvenez bien ! On peut même se demander pourquoi les Knickerbockers n’ont pas eu avec ce morceau-mais également avec d’autres titres, car je peux vous assurer que d’autres choses sont hautement écoutables chez les Knickerbockers-un succès plus massif. La réponse se trouve, d’après moi, et malheureusement, dans le physique du chanteur, petit et gros, mais dont le talent était inversement proportionnel à ce peu d’attrait physique.
J’ai (re)découvert “Lies” sur le magnifique coffret 4 cd, édité par Rhino : “Nuggets ; original artyfacts from the first psychedelic era, 1965-1968” que je vous recommande vivement.
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