Encore une chanson tirée de l’inépuisable “Bon Iver, Bon Iver”. Je n’ai malheureusement pas trouvé l’une de ces merveilleuses vidéos qui accompagnaient les 2 autres chansons dont j’ai déjà parlé* ; peut-être le sujet ne s’y prêtait-il pas, car j’ai pu comprendre qu’il s’agissait d’un adolescent (Justin, lui-même) qui perd sa virginité.
Mais, peu importe, la musique se suffit à elle-même, ce rythme à 3 temps, cette valse qui exprime la nostalgie de ce temps unique de la fin de l’enfance, avec, toujours le falsetto de Justin, qui, plus qu’ailleurs, prend ici des accents déchirants.
L’orchestration est plus légère que dans d’autres chansons de l’album, suggérant cette évanescence, cet éclat cristallin des souvenirs qui s’enfuient ; le rythme se perd puis se retrouve et la chanson se finit dans un impressionnisme sonore qui fait penser à Claude Monet.
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*Beth/Rest et Holocene
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