Quitter The Lateness Of The Hour, le second et probablement meilleur album solo d’Eric Matthews, sans dire un mot de la chanson qui ferme l’album ─ et le couronne, puisque c’est la plus belle ! ─ serait une faute majeure*.
Porté par la voix si particulière d’Eric, légère et brumeuse comme la fumée d’une cigarette, “No Gnashing Teeth” nous démontre quel superbe mélodiste il est, se situant résolument dans le prolongement des Beatles. Cette parenté est encore accentuée par le très beau chorus de trompette joué par Eric ─ qui occupe ce pupitre au sein d’un orchestre philharmonique ─ qui vient réveiller chez les fans transis des Fab Four les échos de “Penny Lane” ou de “For No One”.
Il est ici accompagné par son frère, Wes, à la guitare électrique, au piano et à la basse, et par pas moins de deux batteurs-percussionnistes, Greg Williams et Tony Lash.
On peut tout de même déplorer que les ventes de The Lateness Of The Hour aient été bien inférieures à celles de It’s Heavy In Here, et il a fallu attendre 2005 et une autre maison de disques pour qu’Eric nous gratifie d’un troisième album solo !
*voir ma chronique de “Pair Of Cherry”.
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Très beau !