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The House Of The Rising Sun, The Animals

En 1964, tout le monde apprenait à jouer de la guitare en égrenant les arpèges qui débutent le célèbre tube des Animals.
Là, il faut vraiment aller consulter Wikipédia (ce que j’ai fait) qui nous apprend que l’auteur de cette chanson reste inconnu, mais qu’elle est adaptée d’une chanson anglaise traditionnelle, que les paroles ont été écrites par un couple du Kentucky, et que le plus ancien enregistrement connu date de 1934.
Les spécialistes ont beaucoup de mal à déterminer si l’établissement désigné sous le nom de House of The Rising Sun était un bordel ou bien une prison pour femmes, à New Orleans.
Je ne vais pas citer tous les enregistrements de cette chanson, mais il semblerait que Dylan, qui l’a apprise de Dave Van Ronk, et qui l’a fait figurer sur son 1er album de 1962, a cessé de l’interpréter sur scène après avoir entendu la version des Animals, et que celle-ci serait à l’origine de son passage à l’électrification…
En 1964, également, un chanteur français d’origine belge a connu un beau succès en adaptant “The House…” sous le titre “Le Pénitencier”.
Quant à la version qui nous occupe, dominée par la voix d’airain d’Eric Burdon, c’est Alan Price, l’organiste, qui touche tous les droits, car c’est le seul membre du groupe qui ait été crédité pour les arrangements, faute de place !

OldClaude

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  • L'histoire entre Van Ronk et Dylan est que Dylan a vécu à l'époque pendant quelques mois chez Dave et Terri Van Ronk et que Dave lui a beaucoup appris sur le plan musical. Van Ronk, qui était un amoureux du jazz et du blues, avait conçu un arrangement particulier pour "The House of the Rising Sun" et chantait ce morceau sur scène depuis 1960. Il allait l'enregistrer sur un disque. Bob qui enregistrait son premier disque quelques semaines avant a utilisé son arrangement sans lui demander son autorisation, ou plus exactement en la lui demandant après coup. Cela a mis Van Ronk en rage. Mais Dave était un Monsieur. 15 jours après, il est allé serrer la main de Dylan, scellant la réconciliation et enregistra sa version. Je conseille vivement la lecture de "Manhattan Folk Story", dont le titre original est "The Mayor of Mac Dougal Street : a memoir" . "The Mayor of Mac Dougal Street" (où se trouvaient 90% des cafés folk) était le surnom donné à ce personnage également appelé "le chanteur blanc à la voix noire". J'ai eu le bonheur de le découvrir lors d'un concert à Central Park en 1970.

  • Magie des 60's ! Des arpèges mythiques et une durée de 4'31", inhabituelle pour l'époque et propice à faire amplement "connaissance" avec nombre de personnes du sexe opposé !

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OldClaude

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