Lorsque j’ai entendu pour la première fois cette chanson, j’ai dressé l’oreille, car j’aimais bien l’ambiance qui s’en dégageait ; n’ayant jamais entendu parler de Jamie N Commons, j’imaginais un Américain de la Bible Belt, d’autant que les paroles content la fin tragique de la femme d’un prêcheur, bref, une murder-ballad à la Nick Cave par un chanteur réalisant un croisement assez réussi entre Steve Earle et David Eugene Edwards.
En regardant le clip vidéo, et en furetant un peu, je me suis aperçu qu’il s’agissait, en fait, d’un blanc-bec de 22 ans, citoyen britannique de surcroît (quoiqu’il ait passé une partie de sa jeunesse à Chicago) !
Cela ne retire rien à la qualité de la chanson, que l’on trouve donc sur le 1er EP du chanteur, “The Baron”, même si ça en diminue nettement l’authenticité. Mais, après tout est-il indispensable d’être Indien pour jouer du sitar, ou Noir pour chanter le blues ? Non, évidemment ! Il n’empêche que je n’ai pas tellement suivi la carrière de Jamie, après cette première réussite, mais avec une chanson comme celle-là, on peut estimer qu’il a sa place parmi les meilleurs, n’est-ce-pas ?
Il y a les chansons d’amour. Il y a les chansons de désamour. Et puis,…
Lorsque j’ai décidé de clôturer ce blog, je ne connaissais pas ce groupe anglais de…
Cette chanson, écrite par Ian McCulloch, figure sur l'album du même nom, qui est le…
Je viens de relire ma précédente chronique à propos de ce 40 Days, premier album…
Quelle sublime pochette ! Cette photo de Paul Simonon détruisant sa Precision Bass sur la…
Great Lake Swimmers fait partie des groupes dont j’ai scrupuleusement suivi la carrière, étape par…
View Comments
Vrai ! Quelle voix pour
un blanc-bec de 22 ans, citoyen britannique de surcroît !
Dingue! La Charge émotionnelle de la voix
Je ne connaissais pas merci de faire partager ....