Comment ne pas être emporté par la folie furieuse qui jaillit de ce collectif portugais, né dans un quartier de la banlieue nord de Lisbonne (Buraca) ?
Formé par quatre DJ, cet electro-breakbeat dément emprunte ses rythmes et ses codes au style kuduro, inventé en Angola à la fin des années 90.
Peu importe ce que racontent ces paroles en anglais contaminé par l’argot portugais, l’essentiel est la pulsion, le beat, le rythme, qui fait se retrouver, chaque week-end, autour des Sound Systems (en portugais, Som Sistema) la jeunesse, essentiellement issue de l’immigration africaine (Angola, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Cap-Vert..).
Contrairement à ce qui peut se passer avec, par exemple, la musique malienne, le kuduro a totalement oublié les instruments traditionnels, et seuls les ordinateurs et les échantillonneurs sont sollicités pour produire cette transe.
Ce “(We Stay) Up All Night”, paru sur l’album “Komba” vous fera l’effet d’une grenade dégoupillée dans votre pantalon, et vous commencerez à bouger vos jambes dans tous les sens , comme ces gamins sur les trottoirs de Luanda. Le virus du kuduro ne vous lâchera plus.
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UN, peu , beaucoup , passionnément
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