Nobody ‘Cept You est une composition de Bob Dylan, dont on trouve une version sur le volume 3 des Bootleg Series. D’autres également, ont enregistré ce diamant sombre (Jack Savoretti…) mais c’est David Eugene Edwards qui, à mon avis trouve le ton juste pour cracher les vers de cette chanson d’amour profane (ou d’amour divin, peut-être).
L’album d’où elle provient est le 3ème du groupe, et mon préféré de 16 HP : “Secret South”, un Sud moite et sale, pas celui de la country bien propre de Nashville, mais celui des bayous et des marais où grouillent les alligators. Il y a tellement de chansons fortes sur Secret South que j’y reviendrai certainement.
Certains ont émis des critiques dans lesquelles ils avouent préférer les premiers albums du groupe, où prédominent les banjos, les bandonéons, les guitares slide, bref, et même si le mot n’a pas été prononcé, quelque chose de plus authentique, ou disons, plus proche du Gun Club ou des Violent Femmes. C’est un choix respectable, et je veux bien que Secret South soit plus électrique, plus produit, et même plus commercial, mais j’assume ce dernier choix.
Et donc, foin de banjos et de musique des Appalaches, c’est bien une guitare électrique qui soutient le chant bouleversant de D. E. Edwards. Elle ne vient en aucune façon amoindrir en quoi que ce soit l’intense religiosité des thèmes abordés par 16 Horsepower, mais vient nous rappeler que ce n’est pas tant du côté de Dieu que se situe l’interrogation du chanteur, mais bien plus, du côté du diable.
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