Categories: Années 90Chronique

Riverbed, Ron Sexsmith

C’est toujours cet essentiel Whereabouts*qui nous fournit un autre air remarquable, “Riverbed”. Et pourtant, comme avec la plupart des compositions de Ron, on a l’impression que cette chanson a toujours existé, tant sa mélodie coule comme une eau pure. Des violons, et un banjo, parfaitement intégrés à l’ensemble viennent nous rappeler la maîtrise de Mitchell Froom et Tchad Blake lorsqu’il s’agit de construire un son. On pourra objecter que Ron n’est sans doute pas le plus grand parolier qui existe, ni, bien sûr, le plus grand chanteur, mais qui pourrait, comme lui, aligner sur le même disque une douzaine de chansons, dont aucune ne démérite ?

Quand Whereabouts, son 3ème album, est sorti, il avait 35 ans, et malgré la reconnaissance de ses pairs, était inconnu du grand public. Il a, aujourd’hui, 55 ans ; son 15ème album est sorti, je crois, il y a 2 ans, mais Ron Sexsmith reste toujours un parfait inconnu, pour le grand public.

*Voir mes chroniques “In A Flash” et “Still Time”.

OldClaude

View Comments

Share
Published by
OldClaude

Recent Posts

Ça m’a fait plaisir, Ramon Pipin

Il y a les chansons d’amour. Il y a les chansons de désamour. Et puis,…

4 ans ago

Dirty Boy, Cardiacs

Lorsque j’ai décidé de clôturer ce blog, je ne connaissais pas ce groupe anglais de…

4 ans ago

Candleland, Ian McCulloch

Cette chanson, écrite par Ian McCulloch, figure sur l'album du même nom, qui est le…

5 ans ago

Arlington, The Wailin’ Jennys

Je viens de relire ma précédente chronique à propos de ce 40 Days, premier album…

5 ans ago

London Calling, The Clash

Quelle sublime pochette ! Cette photo de Paul Simonon détruisant sa Precision Bass sur la…

5 ans ago

Mouth Of Flames, Great Lake Swimmers

Great Lake Swimmers fait partie des groupes dont j’ai scrupuleusement suivi la carrière, étape par…

5 ans ago