Nik Kershaw ? Oui, un auteur de tubes des années 80 auquel je ne me suis pas trop intéressé, jusqu’à ce que je découvre, en 2002, son sixième album, “To Be Frank”, pour m’apercevoir que la maturité (44 ans) réussissait bien à cet Anglais, et qu’il avait même réussi un “Get Up”, suffisamment intéressant pour que je le retienne et que je vous en parle un peu.

D’abord, Nik chante mieux qu’au milieu des années 80 (“Wouldn’t It Be Good”) ; les synthétiseurs ont disparu, au profit de guitares de bon aloi, tant acoustiques qu’électriques ; la production est d’un classicisme qui met en confiance, car il est la marque d’un goût sûr ; et la chanson est très bien écrite avec un refrain qui aurait pu en faire un tube (on ne se refait pas), et qui dénote l’indéniable talent de son auteur.

Au royaume de la Musique, il existe, certes des génies, qu’on aborde avec une certaine déférence ; mais il y a aussi de bons artisans, qui font bien leur métier, et dont il y a lieu de saluer le parcours. Nik Kershaw est de ceux-là.

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