Avec leur 7ème album, “Animal Joy”, Shearwater franchit un nouveau palier, avec l’ambition affichée d’élargir son public. La question qui est posée, c’est « Comment faire pour devenir Arcade Fire, et ne pas devenir Muse ? ». Mais rassurez-vous, Shearwater reste lui-même, mené par la voix et par les préoccupations de Jonathan Meiburg, ornithologue, et, de ce fait, très concerné par la condition animale.

“Animal Life” s’appuie ainsi sur une instrumentation rock, tout ce qu’il y a de plus classique, pour développer une mélodie suffisamment addictive pour qu’elle vous reste dans la tête pendant quelques semaines ; s’y ajoute un effet de crescendo auquel je me suis laissé prendre, la théâtralité n’étant pas un défaut rédhibitoire quand elle est bien jouée, avec cette élégance qui est la marque de Jonathan Meiburg.

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