Comme je dois être l’un des seuls, dans ce pays, à parler de The Nines*, l’occasion m’en est une nouvelle fois donnée, du fait de la parution de ce nouveau disque, Gran Jukle’s Field.

Comme vous le savez, Steve Eggers est l’animateur quasi-exclusif de The Nines, c’est d’ailleurs lui qui a assuré la production, mais il s’est entouré de quelques anciens collaborateurs.

“Virginia”, c’est l’histoire d’un homme qui a abandonné femme et enfants pour partir sur les routes, et qui, après de nombreuses années, reconnaît son erreur et n’aspire qu’à revoir sa «sweet Virginia».

Steve chante, évidemment, joue de la basse, des claviers et des percussions ; les guitares sont confiées à Andrew Webb, la batterie à Craig Lapsley.

Et tout cela donne une pop-song idéale, dans le droit fil de l’influence majeure qu’est Paul McCartney. Dix ans plus tard, ça n’a pas pris une ride comme il convient à tout ce qui n’est pas soumis à la mode. Voilà le marchepied idéal pour l’éternité.

*Et abondamment ! “Marigold”, “Average Joe”, “Days And Days”, “Too Far From Home”, “Orange Of Summer”, “My Only One”, “Receiving Me”, “Take What You Want”, “Goodnight My Love”. Il est clair que si j’étais zoologue, je m’occuperais en priorité des espèces menacées !

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