Dans l’effervescence londonienne de ce début d’année 1967, il fallait compter avec ces quatre étudiants de Cambridge,  Syd Barrett (guitares,chant) leader du groupe et compositeur (1946-2006), Richard Wright (orgue Farfisa) (1943-2008), Roger Waters (basse) et Nick Mason (batterie), pour porter plus haut le flambeau du psychédélisme conquérant.

Ce sera fait avec l’enregistrement du premier single du groupe, “Arnold Layne”, produit par Joe Boyd, qui sortira le 10 mars, couplé en face B avec “Candy And A Currant Bun”.

Je me souviens, qu’à cette époque, ce single m’avait transformé en fan inconditionnel du Pink Floyd*, alors que, curieusement, en Angleterre, le succès n’avait été que mitigé ; la faute, sans doute, aux paroles, sorties de l’esprit de Syd, lequel allait, dès ce moment, commencer la lente et inexorable plongée dans la psychose délirante, largement favorisée par les drogues dont il faisait une abondante consommation. C’est la raison pour laquelle Syd sera, l’année suivante, remplacé par le guitariste David Gilmour. Ces paroles racontaient donc l’histoire d’un monsieur dont l’activité favorite consistait à voler des sous-vêtements féminins pour s’en travestir ; même avec une petite phrase moralisatrice, à la fin, ça n’avait pas trop plu.

Mais, Pink Floyd était un groupe prometteur, avec un son bien personnel, et qui était le seul à diffuser, pendant ses concerts, un “light-show” très coloré, censé représenter les visions des utilisateurs de LSD25. Le succès allait bientôt arriver…

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*Non ! Pink Floyd ne signifie pas “flamant rose” !

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