Lorsque j’avais chroniqué There She Goes, je m’étais, après cela, un peu reproché de ne pas avoir insisté sur la qualité de l’unique album des La’s, qui, n’en déplaise à Lee Mavers, est une merveille de pop à guitares, précédant d’au moins 3 ans l’explosion de la Britpop d’Oasis et consorts. Grâces en soient rendues à Steve Lillywhite, qui, contre vents et marées et surtout contre la folie de Mavers, a réalisé un album impeccable.
Témoin, ce “Feelin”, sorti en single l’année suivante et qui (ce qui, après tout, est assez naturel pour un groupe de Liverpool) nous démontre que la leçon des Beatles a bien été retenue par les La’s. Mais, bien sûr, ceux qui veulent de l’originalité, de la nouveauté, doivent chercher leur bonheur ailleurs que chez les La’s (ou que chez les groupes de Britpop) !

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