Lorsque j’ai eu entre les mains cet album de Ari Hest, Shouts And Whispers, j’ai appris que c’était déjà le huitième album de ce jeune Américain de 35 ans, né dans le Bronx. Découverte qui ne m’étonna pas vraiment, car cet estimable auteur-compositeur-interprète évolue dans un domaine assez proche de la variété de qualité, laquelle, en général, m’intéresse assez peu. Raison de plus pour ne pas être sectaire, et apprécier à sa juste valeur ce “Harvest” qui ouvre l’album. C’est une musique faite pour les clubs, les cabarets, les soirées romantiques, au clair de lune, car il faut reconnaître que Ari s’y connaît pour faire venir la “chair de poule” sur les bras des amoureux ; tout ça grâce à une mélodie accrocheuse servie par un accompagnement à l’orgue tout à fait adapté, mais surtout, une voix parfaitement timbrée, chaude, un peu rauque et sensuelle, avec une émotion peut-être un peu surjouée, mais, de même qu’il faut souvent cabotiner pour obtenir un oscar, même quand on est un acteur reconnu, il faut en faire beaucoup pour mériter le label de grand-chanteur-romantique qu’Ari décroche, haut la main. À mettre dans la playlist “chansons pour séduire…et plus, si affinités”.

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