Qui a entendu parler des Trash Can Sinatras, basés à Irvine, sur la côte ouest de l’Ecosse ? Pas grand monde apparemment. Et pourtant, les TCS existent depuis 1987, et la meilleure nouvelle, c’est qu’ils continuent à jouer, 30 ans plus tard, évidemment avec une reconnaissance commerciale limitée.
Je n’ai fait leur connaissance qu’au moment de la sortie de leur 2ème album, “I’ve Seen Everything”, qui contient la chanson éponyme, qui va m’occuper plus longuement, mais leurs six albums ne m’ont pas échappé, et j’espère qu’il en sera de même pour vous.
Ils me font un petit peu penser à Teenage Fanclub, par leur longévité, et par cette façon qu’ils ont de tracer leur sillon, sans se soucier des modes, ni de la reconnaissance du public. Ils évoluent cependant dans un style qui les rapprochent de groupes comme les Smiths, mais sans la pompe et le sérieux de Morrissey.
Il y a un adjectif qui me vient à l’esprit à propos de cet album, c’est “féminin”. Ne me taxez pas de sexisme, mais la qualité des émotions, la tendresse de ces chansons, la délicatesse de tout l’album, la grâce de ce qui se déroule, et de ce qui se dit dans les paroles, m’évoquent des qualités qu’on n’associe pas habituellement à ces rudes hommes du nord.
Et puis, l’album a été produit par Ray Shulman, et ce blog vous apprendra, sans doute, à quel point Ray Shulman est important, pour moi.
Donc, David Hughes à la basse, Stephen Douglas, à la batterie et au chant, John Douglas à la guitare rythmique et au chant, Paul Livingston à la guitare lead, et Frank Reader, chanteur principal et guitare acoustique*, nous offrent cette chanson où affleurent toutes ces émotions, une chanson un peu triste, bien sûr, une chanson d’amour, de nostalgie, propice à la rêverie. On ne peut pas faire autrement que de chérir les Trash Can Sinatras (qui ont maintenant modifié leur nom en Trashcan Sinatras), de les connaître mieux et de les faire connaître. Je compte sur vous.
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*et pour cette chanson, Allison Thomson à la trompette.

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