J’ai découvert le travail de la jeune californienne d’Oakland, Emily Jane White, avec son quatrième album, le très impressionnant “Blood/Lines”.

Même si l’album est une franche réussite, s’en détache ce “Keeley”, qui a d’ailleurs été choisi pour être édité en single.

Comme beaucoup d’artistes qui écrivent et interprètent leurs chansons, on entend clairement qu’Emily Jane a subi la double influence de Kate Bush et de P J Harvey. Il y a pire, évidemment !

“Keeley” est une chanson dans laquelle elle s’accompagne au piano et au synthétiseur, ce dernier instrument nous fournissant un grand orchestre romantique plausible. Nick Ott, aux percussions et à la batterie reste, de bout en bout, assez discret.

Ce n’est rien de dire que nous sommes dans un mélodrame exacerbé, souligné par une réverbération qui en magnifie la théâtralité. Emily Jane assume totalement ce romantisme extrême, et c’est ce qui fait que cette chanson est très mémorable. Sa voix se prête parfaitement à cette atmosphère sombre et dramatique, parfois désignée par l’adjectif “néo-gothique”. Et, bien évidemment, comme dans toute chanson marquante, se déroule une ligne mélodique somptueuse, épousant parfaitement la tonalité générale de la chanson.

Tout cela me donne très envie d’en savoir un peu plus sur Emily Jane White, et également, de vous présenter une autre chanson issue de ce “Blood/Lines”.

 

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