Je crois, qu’en Anglais, on appelle ça un “guilty pleasure”, un plaisir coupable, quelque chose que l’ensemble de nos goûts ou de nos intérêts ne nous prépare pas à apprécier, et pire, quelque chose qui ne s’intègre pas dans cet ensemble, qui y fait comme une tache, qu’il faudrait donc s’évertuer à cacher.

Mon abondante “littérature” sur Lana* tend à démontrer que, loin de me repentir, je me vautre dans l’erreur, et j’en rajoute une couche avec ce “Love”, première chanson de son album Lust For Life.

La belle est toute souriante sur la photo qui orne la jaquette du cd (ce qui n’était pas, je crois, à la mode, en 2017 ; donc, un bon point pour elle); elle a tout écrit et produit elle-même (avec l’aide de trois ou quatre amis, mais un autre bon point quand même), et je trouve ça plutôt bien fait. Je ne suis pas le seul, puisque la chanson a été choisie comme “single” pour annoncer l’album. Retenez cependant qu’il n’est pas concevable d’écouter “Love” sans regarder la vidéo qui lui est associée, et dont je ne vous dirai pas un mot, pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Sachez simplement que c’est très romantique, même si ce que recouvre ce mot, aujourd’hui, pouvait avoir une acception très différente il y a deux siècles. Mais qui s’occupe, je vous demande, de ce qui se passait il y a deux siècles ?

*Voir mes chroniques “Cruel World”, “Ride”, “Summertime Sadness”, “Video Games”.

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