La dernière fois que je vous ai parlé de House Of Love, c’était à propos d’une chanson du 3ème album, le sous-estimé “Babe Rainbow”. Je ne vous dirai pas un mot de l’album suivant, “Audience With The Mind” (1993) qui marque la fin de House Of Love. Ils se sont reformés pour sortir un album en 2005, “Days Run Away”, que je ne connais pas. Puis, plus rien.

Quelle surprise, donc, de voir réapparaître, en 2013, House Of Love, qui plus est avec le guitariste historique, Terry Bickers, pour nous produire un album d’excellente tenue, leur 6ème, donc, “She Paints Words In Red”, qui me semble avoir eu le tort d’avoir assez peu de succès. Quand on est un peu vieux et plus à la mode…

Donc, j’ai retrouvé la qualité de composition et d’interprétation qui étaient ceux du House Of Love des 90’s, même si, à côté de Terry Bickers (voix, guitares) et Guy Chadwick (voix principale, guitare), on note la présence de nouveaux : Matt Jury à la basse et Pete Evans à la batterie.

Quelques chansons jouent la carte d’une certaine modernisation, il serait plus gentil de dire d’une certaine maturité, et l’ensemble du disque s’écoute avec plaisir, mais j’ai voulu mettre en avant “Low Black Clouds”, parce qu’ici, House Of Love fait ce qu’il sait faire : du House Of Love millésimé 90’s, douceur, harmonies vocales, guitares tintinnabulantes, de la vraie pop anglaise ; bref, un saut sympathique, parce que pas arrogant, 15 ans en arrière. Vu mon âge, ça ne me déplait pas foncièrement.

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*voir ma chronique de “Fade Away

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