Ce n’est pas seulement parce que Perth rime avec birth que c’est cette chanson qui ouvre l’extraordinaire “Bon Iver, Bon Iver”, dont j’ai, à ce jour, déjà chroniqué 4 titres.*

C’est aussi parce que Justin V. tournait un clip dans la maison de ses parents, dirigé par Matt Amato, et que ce dernier venait d’apprendre la mort de son meilleur ami, le comédien Heather Ledger, natif de Perth.

Dernier titre à être enregistré, Justin s’occupe de beaucoup de choses : il chante, bien sûr, joue de la basse, tient les guitares auxquelles il applique une distorsion à laquelle il ne nous avait pas habitué, jusque là. Les petits bruits qu’on entend, au début et à la fin, et qui font un peu penser à des cloches de vache sont sans doute de son fait. Il assure les chœurs à lui tout seul, même si c’est avec l’aide d’échantillonneurs.

Mais ses deux batteurs, Matt McCaughan et Sean Carey sont là, car l’un des deux assure ce rythme militaire sur la caisse claire, caractérisant cette chanson. Rob Moose est au violon, et à l’alto, et Colin Stetson aux saxophones ; quant aux cuivres, c’est Carmen Camerieri qui en est responsable.

“Still alive who you love” nous répète, à 3 reprises, Justin ; et, en effet, tout est dit.

 

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Beth/Rest, Calgary, Michicant, Holocene

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