200 BPM. Mick se plaignait d’avoir du mal à le chanter parce que le tempo était trop rapide. Ça donne presque une ambiance rockabilly, encore soulignée par la contrebasse d’un dénommé Bill Plummer. Tous les Stones sont présents à l’appel, Mick, Keith, Mick Taylor, Bill et Charlie, et c’est Nicky Hopkins qui est au piano, avec, bien sûr, Bobby Keys qui prend deux chorus de sax ténor, et Jim Price, à la trompette et au trombone. Comme pour la plupart des titres d'”Exile On Main Street”, les sessions d’enregistrement ont eu lieu à Nellcôte du 7 juin à octobre puis du 30 novembre au 19 décembre 1971, et le tout a été finalisé à Los Angeles, aux Sunset Sound Studios, entre le 10 janvier et le 28 mars 1972.

Les paroles sont une sorte de “Route 66” modernisée, c’est-à-dire les USA vus par un étranger. Richard Nixon et sa femme sont cités.

Le clip vidéo “officiel” est basé sur le concert de Fort Worth (Tx) du 24 juin 1972 qu’on trouve sur le DVD “Ladies & Gentlemen”.

Je présume, qu’au XXIème siècle, les Stones ont dû éliminer ce titre de leur répertoire de scène, parce que ça essouffle un peu, mais il circule un enregistrement pirate du concert du 19 juillet 1995 à la Brixton Academy, près de Londres, pendant lequel “Rip This Joint” est interprété. Darryl Jones y joue de la contrebasse.

Print Friendly, PDF & Email