Je ne crains pas l’overdose avec Calling Distance Stations, mais certains de mes fidèles lecteurs (oui, cette contestation est plutôt du côté des hommes) me disent : « C’est bien joli, les Nines, mais enfin, on finit par s’ennuyer ; ça ronronne, c’est de la musique de retraités ; où sont le rythme, l’excitation, bref, où est le rock n’ roll ? »

Ne vous inquiétez pas chers ami(es) ; de la même façon que Paul McCartney peut passer de “Blackbird” à “Helter Skelter”, Steve Eggers ne dédaigne pas accélérer la cadence, et nous servir un rock qui ─ même s’il n’est pas aussi abrasif que “Helter Skelter” ─ est susceptible de dérouiller un peu les articulations.

Cela dit, c’est toujours fait avec une élégance qui explique ma référence constante à Sir Paul, dès qu’il s’agit des Nines.

Warren Cliff a laissé ses baguettes à Craig Lapsley, mais pour le reste, c’est Steve qui imprime sa marque, y compris avec l’utilisation de ce synthétiseur analogique. Encore une grande chanson pour les Nines, et une raison supplémentaire de connaître l’intégralité de Calling Distance Stations.

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