Vous aimez bien les chanteurs anglais “à voix”, comme Paul Rodgers, Rod Stewart, Joe Cocker ? Bon. Oubliez, et écoutez Terry Reid. Honte à moi. Jusqu’à ces derniers temps, je ne connaissais pas Terry Reid. Nous avons pourtant à peu près le même âge, mais, ça ne suffit pas. Je me plonge donc dans Wikipédia (merci), ce que vous ferez aussi, car le copier-coller n’est pas mon fort, d’où il ressort que Reid est quand même le genre de garçon à avoir refusé la place de chanteur chez Led Zeppelin (c’est lui qui a conseillé à Page d’aller chercher un certain Robert Plant), puis le même job chez Deep Purple ! C’est pas donné à tout le monde !
Et, effectivement, dans cette chanson tirée de l’album “The Driver”, produit en partie par Trevor Horn, et qui est dans son intégralité hautement recommandable, Terry, avec sa voix pleine de “soul”, nous démontre qu’il est l’égal des plus grands. Nous ne sommes plus dans la dernière décennie du XXème siècle, mais plutôt à la fin des 60’s, quand Steve Marriott fonde Humble Pie (j’écris ça parce que Reid me fait beaucoup penser à Marriott). Mais, toujours à contre-courant, et habitué aux mauvais choix, nul ne s’étonnera que “The Driver” fut un nouvel échec commercial pour Terry.
Et pourtant, allez regarder, sur YouTube, des vidéos récentes de concerts que Reid donne encore de temps en temps : c’est assez miraculeux ; la voix est toujours là, un peu plus rauque, mais toujours capable de ces envolées qui nous font tant vibrer chez les grands chanteurs de rhythm’n’blues.

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