J’ai déjà exprimé mon admiration pour ce groupe de Melbourne (Australie), et j’avais, dans cette chronique*, indiqué que la chanson dont je vais vous parler aujourd’hui, est de celles “que les Beatles auraient bien aimé écrire”.

Parue sur le premier album du groupe, simplement intitulé Crowded House, ce chef-d’œuvre de pop romantique**, que l’on doit à la plume du néo-zélandais Neil Finn, fait, en effet, partie de ces chansons que l’on n’oublie pas, et le monde entier ne s’y est pas trompé, qui lui a réservé un accueil triomphal, cette année-là. La France a échappé à ce raz-de-marée, et on se demande bien pourquoi (mais, tout à fait entre nous, il y a bien longtemps que je ne me pose plus ce genre de question).

Le trio qu’était Crowded House (Neil Finn, guitare et voix soliste ; Nick Seymour, basse ; Paul Hester, batterie et chœurs) a bénéficié de l’apport des claviers de leur producteur, Mitchell Froom. Son orgue Hammond vient enrichir cette chanson, et l’on se rendra compte également du fait que Neil est vraiment un grand chanteur.

Toutes ces qualités font que la chanson ne souffre absolument pas ─ contrairement à tant d’autres ! ─ d’être interprétée en public, et l’on se reportera avec beaucoup de plaisir aux différentes vidéos que YouTube nous propose, y compris celles que la voix intacte de Neil est capable de nous offrir, 30 ans plus tard.

*voir “It’s Only Natural”.

** Car il faut comprendre que le chanteur s’adresse à sa compagne en lui demandant de ne pas rêver que, malgré les obstacles, leur relation soit proche de son terme.

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