Cette chanson ouvre le 7ème album studio de Mark Lanegan, “Blues Funeral”, produit par Alain Johannes, et a, d’ailleurs, été choisie comme single.
Quel meilleur soutien pour la voix rocailleuse et profonde de Mark que cette basse distordue et insistante, tenue par Alain Johannes (qui s’occupe, en fait, de tous les instruments, sauf la batterie, tenue par Jack Irons) ?
Les paroles de ce qui semble être une chanson d’amour sont sombres et énigmatiques, et le premier refrain est en français, ce qui est loin d’être évident quand on écoute Mark chanter, avec un tel accent et une façon très personnelle de prononcer notre langue.
Le visionnage du clip vidéo nous donne pourtant une petite indication, car le réalisateur a repris l’imagerie et les codes des films de possession diaboliques, avec James Wan comme référence*.
La musique, qui s’éloigne un peu de ce que Mark a pu faire antérieurement lorgne en particulier vers le Gun Club, ce qui n’est pas une influence indigne.
Et puis, quand on est, comme moi, captivé par la voix de Mark Lanegan**, c’est un argument décisif pour mettre en avant cette excellente chanson.
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*ceux qui ont vu “Saw”, “Conjuring” ou “Insidious” sauront ce que je veux dire.
**voir ma chronique de “Shadow Of The Season” par les Screaming Trees.
The Gravedigger’s Song, Mark Lanegan Band
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