Non ! Avec celle-là, “ils” n’y sont pas parvenus. “Ils”, ce sont tous ceux qui ont œuvré autour et avec Joan Armatrading pour élaborer Show Some Emotion*.

Vous avez donc pu lire récemment les réserves que m’inspire cet album. Mais alors qu’elle se laisse petit à petit grignoter par les codes et les diktats du “big business”, Joan reste, sous les ors et les violons dégoulinants*, absolument impériale. Et quand j’écris qu’ils n’y sont pas parvenus, c’est que la magie de la mélodie que Joan a écrite pour “Willow” est capable de résister à toutes les avanies.

“Willow” est une splendeur absolue, et je rêve de l’entendre accompagnée simplement par une guitare, ou un piano ! On y arrive presque avec une version “live en studio” que j’ai dénichée sur YouTube. Mais il existe tout de même d’autres versions tout à fait honorables, en général relativement anciennes, car, bien sûr, et ça ne diminue en rien l’admiration que j’ai pour elle, il arrive que sur les versions les plus récentes, la voix déraille un peu. Raison de plus pour affirmer que les quatre premiers albums de Joan Armatrading doivent faire partie de la discothèque de tout amateur qui se respecte, et on pourrait dire de la discothèque de chacun(e) d’entre vous**.

*Voir ma chronique de “Warm Love”.

**OldClaude, ne sais-tu pas que la plupart des gens n’ont plus de discothèque ?

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