Une autre chanson de “Tea For The Tillerman”*. Et encore une superbe mélodie de Cat Stevens, dont on s’aperçoit qu’il est également un chanteur inspiré. Ce n’est plus le barde avec sa guitare en bois, c’est le pianiste lyrique et romantique, produit par un Paul Samwell-Smith assez éloigné de ses bases bluesy. Les arrangements de cordes que l’on doit à Del Newman ont, certes, un peu vieilli, mais, restons charitables, tout le monde en est là. Les guitares sont employées d’une façon très inhabituelle dans ce contexte : une électrique avec un flanging**, et une acoustique dont ne ressort que le côté percussif.

Je ne m’attarderai pas trop sur les paroles ; Internet regorge d’interprétations plus ou moins pertinentes ; disons que ce n’est pas trop mal écrit, et n’en parlons plus.

Mais la ligne mélodique est tellement belle ! Et quelqu’un capable de composer cette chanson, “Into White”, et un certain nombre d’autres du même tonneau, est un grand artiste, et pas simplement un hippie attardé sur lequel il est de bon ton d’ironiser. Dont acte.

 

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*voir ma chronique de Into White

**je ne suis pas hyper-spécialiste, mais je crois que c’est ça. Si je me trompe, dites-le moi gentiment

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