Pourquoi n’ai-je pas suivi la carrière de Stan Ridgway, et me suis-je arrêté à ce premier album solo, l’impeccable “The Big Heat” ? Aucune idée. J’étais pourtant un grand fan de Wall Of Voodoo dont j’ai la discographie complète, en vinyles d’époque (deux albums). Que voulez-vous, nos choix ne sont pas toujours dictés par une rationalité sans faille. Ridgway est encore actif, de nos jours, et il a sorti plein de disques qui doivent être rudement intéressants. Chers lecteurs, j’attends vos conseils sur les aspects les plus marquants de la carrière de Stan !

En tous cas, ce que j’aimais bien dans “The Big Heat”, c’était que chaque chanson était une petite histoire. Ridgway est un parolier brillant. Il faut lire les paroles ! Dans “Drive, She Said”, il est un chauffeur de taxi qui prend en charge une femme qui vient de braquer une banque et qui finit par le menacer avec une arme à feu ; mais le chauffeur est séduit et permet à la jeune femme de s’échapper. Interrogé par la police, le chauffeur se souvient juste que la fille disait : « Conduis !». Vous verrez ça dans le clip vidéo.

Stan a tout écrit, tout composé, il joue de la guitare et de l’harmonica. Il y a le petit rythme sautillant typique des années 80, le riff de guitare est enthousiasmant, la voix de Stan a un timbre bien personnel. Je suis vraiment en train de me dire que je suis passé à côté d’un artiste majeur.

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