Pour son 3ème album, le connu mais pas encore célèbre Cat Stevens voulait un son plus folk-rock, moins orchestré.
Il fit donc appel à un nouveau producteur, Paul Samwell-Smith, et cela donna “Mona Bone Jakon”, sur lequel on trouve cette très jolie chose.
Très jolie chose inspirée par une très jolie personne, en l’occurrence la nommée Patti D’Arbanville, qui venait de quitter Cat Stevens pour commencer une carrière de comédienne à New York (et se précipiter dans les bras de Mick Jagger, mais on n’est pas chez Gala) et qui n’a pas dû être très contente en écoutant cette déclaration d’amour, puisque Cat Stevens la décrit ni plus ni moins comme un cadavre attendant d’être déposée dans son cercueil !
Mais je trouve ça très joli, ces guitares acoustiques (et Cat Stevens qui marque le rythme en frappant sur le bois de sa guitare), cet orgue, cette basse, ces percussions, ces chœurs un peu bizarres.
Que ceux qui préfèrent la reprise de Dalida se dénoncent ; ils ont tout de même droit à toute ma considération.
Et, c’est curieux : en écoutant en boucle le fruit de ces tourments amoureux, j’ai l’impression que je commence une petite crise d’acné, sur le visage. Vraiment curieux.

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