Avec Rival Sons, j’ai pris le train en marche, puisque j’ai fait leur connaissance avec leur quatrième album, Great Western Valkyrie.

Acheté sur la recommandation d’une critique dans je ne sais plus quel magazine spécialisé, j’avoue que j’ai été agréablement surpris car le quatuor californien propose un succédané assez plausible de Led Zeppelin (mâtiné d’un certain nombre d’autres influences que vous me pardonnerez de ne pas détailler), et même Jimmy Page se déclare fan !

Il faut dire que le chanteur, Jay Buchanan, s’il n’est quand même pas l’égal de Robert Plant, se pose comme un challenger crédible, et la puissance impressionnante de sa voix impose de le prendre au sérieux. Grand succès dans tous les festivals et parmi tous ceux qui ne jurent que par le Classic Rock*.

Cet “Electric Man”, qui ouvre l’album**, illustre bien ce que je viens d’écrire avec le martèlement de la batterie de Mike Miley, qui a bien potassé son John Bonham. Quant au riff de Scott Holiday, on comprend également que Page puisse s’y retrouver.

Tout ça pour dire que si ces jeunes gens ne brillent pas par leur originalité, ils ont en revanche parfaitement assimilé les leçons des Grands Anciens, et c’est sans doute tout ce qu’on attend d’eux.

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*celui qui régnait avant 1977.

**et qui est illustré par un clip assez réussi.

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