Je dois avouer qu’après ce très intéressant 3ème album solo, “Every Picture Tells A Story”, j’ai cessé de m’intéresser à l’œuvre de Sir Rod Stewart. Mais, à cette époque, il comptait encore beaucoup, pour les amateurs dont je faisais partie, d’abord en raison de sa place passée, éminente, dans le Jeff Beck Group, ensuite, parce qu’il avait remplacé dans les Small Faces, devenus, à cette occasion, Faces, l’extraordinaire Steve Marriott, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Et il y avait donc, sur cet album, ce titre, “Maggie May”, qui lui a apporté la gloire (The Faces est devenu The Faces with Rod Stewart), et sans doute la décadence.

Mais revenons à “Maggie May”, qui est une chanson plutôt réussie, mais à laquelle personne ne croyait, puisqu’elle fut reléguée en face B d’un single. Rod n’a jamais caché son aspect autobiographique, puisque les paroles relatent la perte de virginité du jeune mod qu’était Stewart avec une femme beaucoup plus âgée (et beaucoup plus massive, dit-il aussi), au cours d’un festival de jazz.

Rod est accompagné par ses copains des Faces, Ian Mc Lagan, à l’orgue Hammond, et Ronnie Wood à la guitare électrique, à la 12-cordes et à la basse, par Martin Quittenton de Steamhammer à la guitare acoustique, par Ray Jackson de Lindisfarne, à la mandoline et par Micky Waller (Brian Auger, Jeff Beck Group…) à la batterie, célèbre pour ne jamais posséder un kit de batterie complet, en studio, ce qui fait que les cymbales de “Maggie May” furent enregistrées lors d’une session ultérieure.

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