Cette année-là, Erland Cooper décida de se libérer de son travail avec Erland and the Carnival, et, en compagnie de Simon Tong, ex-Verve, et de Hannah Peel, violoniste, tromboniste, et donc, responsable des arrangements de cuivres, de cordes et vocaux, ils se mirent à adapter un livre de John Charles Gunn, lequel raconte l’histoire de Betty Corrigall, jeune femme vivant aux Orcades au XVIIIème siècle, et acculée au suicide après le bannissement dont elle fut l’objet, de la part des autres villageois, pour s’être retrouvée enceinte d’un mystérieux marin.

Les Orcades sont un archipel, au nord de l’Écosse, qui porte le nom, en Anglais, d’Orkney Islands, d’où le nom du disque : “Orkney Symphony Of The Magnetic North”.

Un certain nombre de titres portent le nom de lieux de ces îles, et “Orphir”, en particulier, qui ne dédaigne pas avoir recours à quelques sonorités électroniques, déroule essentiellement une chorale sombre et majestueuse, ponctuée de claquements de mains, et au dessus de laquelle  se pose la voix d’Erland. Les arrangements, dont je rappelle qu’ils sont dus à Hannah Peel, sont d’une remarquable qualité, et font l’unité et la qualité de cette œuvre, dont le moindre mérite est de nous donner envie d’aller arpenter ces mystérieuses Orkney Islands.

 

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