N’en déplaise à certains, je tiens les Milltown Brothers (quintette anglais mené par les frères Nelson) pour l’un des groupes les plus recommandables de cette période, et donc l’un des plus injustement sous-estimés.
Leur 1er album, “Slinky” fait aisément partie des meilleurs albums de 1991, et Sally Ann, en particulier, est une petite perle de naïveté et de nostalgie adolescentes ; Matt Nelson n’arrive pas, en effet, à admettre que ce qui fut un jour à lui (sic), en l’occurrence la nommée Sally Ann, soit maintenant partie, et il ne peut donc l’oublier.
Les guitares acoustiques tintinnabulent et précèdent la voix menaçante de la guitare électrique et de la basse, opposant peut-être le passé si heureux et le présent si oppressant, tout cela avec le rythme sautillant, en faveur au début de cette décennie.
Je dois vous avouer que je n’étais plus, depuis longtemps, un adolescent, en 1991. Mais, avec Sally Ann, en 2016, je suis encore un adolescent…

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