Vous connaissez ma méthode : j’enfonce le clou. Aussi souvent et longtemps qu’il est nécessaire, pour bien faire comprendre, et peut-être admettre, que cet album des Nines, Calling Distance Stations, est une pièce indispensable de toute discothèque pop qui se respecte.

D’ailleurs, je suis certain que la plupart d’entre vous ne sont pas revenus de l’éblouissement que la découverte du talent de Steve Eggers et de ses amis leur ont procuré*.

Et ce n’est pas fini avec ce “Goodnight My Love”, plus doux que le miel. Ne vous méprenez pas ; il s’agit d’une chanson que Steve a écrite pour sa fille, une petite enfant qui a bien de la chance d’avoir un papa qui lui chante de si belles chansons. Bien sûr, l’ombre tutélaire de Paul McCartney plane sur ces harmonies crémeuses, mais quand c’est fait avec autant de grâce, il n’y a pas de place pour la critique ; il est nécessaire de rendre les armes.

Dans l’enregistrement studio de l’album, le trio est accompagné par le violon et le violoncelle de Johan Lotter, et vous allez vous apercevoir que la vidéo de cette chanson n’est pas disponible sur YouTube. Qu’à cela ne tienne, vous trouverez cette chanson sur SoundCloud. Mais n’omettez pas d’aller chercher sur Bandcamp une version encore plus extraordinaire de “Goodnight My Love”, (Live at the University of Toronto Great Hall) en public donc, et surtout, avec un vrai grand orchestre. Fabuleux !

*Voir mes chroniques “Average Joe” et “Marigold”.

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