Même en ayant sous les yeux le texte des paroles de “Luskus Delph”, que l’on doit au prolifique et abscons Keith Reid, je n’ai absolument pas saisi le sens de cette chanson ! Ce n’est qu’en allant consulter le site procolharum.com sur lequel on trouve une très érudite explication de texte que je suis en mesure de vous affirmer que tout cela est éminemment sexuel !
Car l’important est la beauté de cette chanson, l’une des premières tentatives de Gary Brooker de mêler avec succès les codes de la pop music avec ceux de la musique classique*.
C’est donc sur le “Broken Barricades”, déjà mentionné dans une chronique précédente**qu’on trouve “Luskus Delph”, composée et orchestrée par Gary Brooker.
L’enregistrement eut lieu aux AIR Studios de Londres, le domaine de George Martin, à la fin de l’année 1970, et réunit, comme vous le savez, Gary Brooker (piano, chant), Robin Trower (guitare), Chris Copping (basse, orgue***) et B. J. Wilson (batterie). Il y avait, à la fois, la complicité de musiciens qui se connaissaient depuis l’époque des Paramounts, et la tension liée à la frustration de Robin, lequel allait, d’ailleurs, quitter le groupe après cet enregistrement.
Gary introduit la mélodie au piano ; basse et batterie viennent soutenir sa voix, avant qu’intervienne l’orchestre, et une flûte jouée au Mellotron.
Une des plus belles chansons de Procol Harum !
___________________________________________________________________________________________
*ce que la version de “Luskus Delph” présentée sur l’album “Live In Concert With The Edmonton Symphony Orchestra” illustrera parfaitement.
**voir “Broken Barricades”.
***sur scène, Chris assurait la basse avec un pédalier, tout en jouant de l’orgue, et sur certains morceaux, Robin laissait sa guitare pour jouer de la basse.
Broken Barricades

Print Friendly, PDF & Email