Je ne vous ai pas pris en traître ! Dans cette première chronique que j’avais consacré à l’indispensable Calling Distance Stations*, je vous avais prévenus que j’allais insister sans doute plus que de raison sur ce magnifique album. J’aurais été plus léger si on avait le bonheur de trouver les disques des Nines dans les Monoprix, ou si les programmateurs radio les passaient sur l’antenne au moins une fois par jour. Hélas ! Ce monde-là n’existe pas et n’existera sans doute jamais.

“Marigold” est la chanson la plus courte du disque. La plupart des auditeurs évoqueront le parrainage évident de Paul McCartney, et ils auront raison, même si, pour moi, l’influence majeure vient de The Left Banke. Quoi qu’il en soit cette union du piano et de la voix de Steve Eggers avec le violoncelle de Paul McCulloch fait mouche à tous les coups. Mais évidemment, tout le monde n’est pas capable de trouver une mélodie qui ait autant de charme et qui s’impose avec autant d’évidence que celle de “Marigold” !..

*La vidéo qui accompagne ma chronique n’est évidemment pas représentative de la version de l’album puisqu’il s’agit d’un court enregistrement “sur le vif” du thème musical de la chanson. Il n’y a rien d’autre !

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