Je ne connaissais pas ce jeune homme, élevé dans la banlieue de Londres, jusqu’à ce qu’on me confie un exemplaire de son premier album, The Fire Inside.

Il s’agit d’une première œuvre de très bonne tenue, par un garçon qui a écouté Jeff Buckley ou Bon Iver, c’est-à-dire des artistes que je chéris particulièrement. Mais, sans que cela diminue en quoi que ce soit l’intérêt de cet album ─ qui fut précédé par un certain nombre de singles également intéressants ─ j’ai été happé par une chanson qui, telle une étoile de première magnitude, a presque éclipsé les autres, l’une des plus belles de cette année-là : “Nearly Morning”.

Dans l’enregistrement original, Luke s’accompagne à la guitare, et une discrète voix féminine intervient à certains moments, mais en passant en revue les différentes incarnations de “Nearly Morning” en public, il lui arrive de la chanter avec un piano (comme, par exemple, sur la magnifique version qu’il en donne en compagnie de Gabrielle Aplin), ou avec un orchestre.

Voilà, tout simplement, comment on trouve une nouvelle chanson pour accompagner votre vie, et je souhaite qu’elle puisse accompagner la vôtre.

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