En 2005, The Bravery, quintet new-yorkais sort son premier album, finement intitulé The Bravery. Et franchement, tout le monde s’en fiche. D’ailleurs, je n’ai jamais écouté cet album, et n’ai aucune intention de perdre une heure à subir une chose pareille.

Mais sur cet album, il y a ce truc (3ème single tiré de l’album) qui nous replonge directement dans la folie des 80’s, et que je considère être le meilleur morceau des Cure.

« Mais, OldClaude, ce ne sont pas les Cure ; il s’agit de The Bravery ! » Oui, je sais, mais je vous ai dit que je me fichais de The Bravery, et d’ailleurs, même ce morceau, “Unconditional”, je l’interromps dès que le chanteur commence à chanter ses paroles ineptes, avec sa voix affectée.

Mais ce qu’il y a avant !… Cette petite phrase au synthétiseur, avec ce son incroyable qu’on a tout de suite envie d’avoir comme sonnerie sur son smartphone ; et la Rickenbacker basse qui pousse derrière, implacablement, tenue par un jeune homme qui doit avoir une photo d’Entwistle au mur de sa chambre ; et la batterie qui démarre comme toutes les batteries devraient démarrer, en marquant tous les temps sur la grosse caisse ; et puis les guitares, bon, rien à dire sur les guitares parce que là, ça commence à tâcheronner, et puis au bout de 30 secondes, hop, j’appuie sur la touche “stop”.

C’était ma chronique sur 1/7ème de chanson ; parfois ça suffit, vous savez.*

*Si vous y tenez, le bassiste mérite peut-être d’être écouté jusqu’à la fin du morceau.

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