Il y a de grandes chances que vous ne connaissiez pas le californien Kyle Vincent, ce qui serait également mon cas si je n’avais pas devant les yeux son cd Kyle Vincent, sorti en 1997, réalisé avec l’aide de Parthenon Huxley. Enfant prodige de la musique ─ il joue des claviers, de la guitare, de la basse, du saxophone ─ et du chant, il fut le leader de Candy, groupe powerpop dont la notoriété n’est pas parvenue jusqu’aux pauvres européens que nous sommes.

En tout cas, cet exemple de pop adolescente, “Next Time We’ll Go Crazy” m’était apparu suffisamment intéressante et bien faite pour que j’aie envie de lui consacrer une chronique. Il est vrai que, vingt ans plus tard, je suis encore moins adolescent que je ne l’étais à la fin du siècle dernier, et je reste un peu plus extérieur à cette chose larmoyante, un peu trop ampoulée, et renfermant un taux de sucre nocif pour mes artères. On n’est probablement pas trop loin de ce que Richard Clayderman faisait, chez nous, il y a un paquet d’années. Mais trêve de sarcasmes, Kyle chante très bien, sa production est habile, et on a malheureusement entendu des horreurs autrement plus gratinées. Je ne connais pas l’ensemble de sa discographie, mais son dernier disque est sorti en 2017, ce qui prouve qu’il possède, outre un public, un certain talent. Notez tout ça pour mémoire, car impossible de trouver cette chanson sur les habituelles plateformes vidéo. Il va falloir venir écouter le disque chez moi.

PAS DE VIDEO

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