Je terminerai mon survol de cet indispensable album, Grand Prix*, avec “Sparky’s Dream”. Cette chanson met en lumière un troisième membre de Teenage Fanclub, le bassiste Gerard Love, qui en est donc le compositeur et l’interprète.
Pas un seul temps mort dans “Sparky’s Dream” dont les guitares viennent en droite ligne de Bandwagonesque, c’est-à-dire avec un peu plus de distorsion que les autres titres de Grand Prix.
Mais le traitement très pop de la chanson, les harmonies vocales héritées des Beach Boys, emmènent “Sparky’s Dream” sur un terrain radicalement différent, lequel permet de respecter la nouvelle direction prise par le groupe, c’est-à- dire celle d’un groupe se plaçant dans une tradition de la musique** qui reprend en l’enrichissant ce qui a été transmis par les artistes qui l’ont précédé.
N’est-ce pas le secret de la longévité de Teenage Fanclub qui vient de publier, en 2017, un très bel album ?
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* voir “Mellow Doubt”, “About You” et “Verisimilitude”.
**Je n’hésite pas à parler de tradition, même si celle-ci ne compte qu’un demi-siècle de recul.
If she lived in space, man
I’d build a plane
To hear her talking again in :
She painted pictures
That never dried
Always tried to keep the feeling alive
need a cristall ball to see her in morning .. J’adore les paroles!! I took a wrong direction
She painted pictures
That never dried
Always tried to keep the feeling alive
l