Et voilà ! Je vais encore faire mentir ma méthode, car, même si le titre de cette page renvoie à une chanson, c’est bien l’album “Black Sea” de septembre 1980 qui va m’occuper, car ce ne sont pas moins de 4 chansons tirées de cet album, dont je vais vous entretenir.
D’abord, j’abat mes cartes pour vous montrer à quel point je ne prétend à aucune objectivité dans ce qui va suivre : j’estime que XTC a été le groupe anglais le plus important pendant les 20 années qui se sont écoulées entre la sortie de “Black Sea”, et celle de “Apple Venus vol. 1”, soit entre 1980 et 1999. C’est dit, c’est assumé, et vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais, au moins, vous savez ce que je pense.
Alors pourquoi une telle panthéonisation ? D’autres artistes pourraient sans doute mériter un titre de “groupe le plus important de la fin du XXème siècle”. Sans doute, mais, 35 ans plus tard, c’est toujours XTC que j’écoute sans me lasser.
Ce 4ème album est enregistré à Townhouse, à Londres, après un essai calamiteux à Polygram, et Partridge souhaite des conditions se rapprochant du live. C’est lui qui dirige le navire ; Moulding voit ses chansons occuper les faces B, et Gregory est juste un instrumentiste, pendant que Chambers descend des litres d’alcool.
Mais la grande nouveauté du disque résulte de la production de Steve Lillywhite, assisté de l’ingénieur Hugh Padgham, qui accentue encore le son de la rythmique tel qu’on avait pu l’entendre dans “Drums And Wires”. Et il faut avouer que le son de la batterie de Terry Chambers, tel que je peux l’entendre sur mon cd (remastérisation 24-bit datant de 2001, avec 3 bonus en fin de cd, édité par Caroline Rec) est impressionnant.
Towers Of London est le second single tiré de Black Sea. La signature rythmique est bien caractéristique de la manière d’Andy, qui chante avec son sarcasme habituel. En écrivant ce qui précède, je l’écoutais en boucle, et je dois vous avouer que je ne m’en suis toujours pas lassé.

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