Je ne me sens pas très compétent pour parler de “Violently Happy”. La techno est un genre que je n’explore guère, même si je peux parfois y trouver un certain plaisir.
Mais j’ai acheté, à l’époque le cd “Debut” de Björk, parce que je connaissais et appréciais son travail beaucoup plus pop avec les Sugarcubes. Cette nouvelle orientation me semblait très réussie ; “Debut” est un excellent album, et j’ai suivi l’évolution de Björk avec beaucoup d’intérêt, et pendant de nombreuses années.
Il faut dire que Björk est une artiste majeure, dont la créativité semble sans limites, et la reconnaissance et le respect dont elle jouit dans le monde de la musique (et bien au-delà) sont amplement mérités.
Il faut dire aussi qu’elle possède une voix sans égale qui fait que ses possibilités et son timbre sont uniques ; s’il y a bien une chanteuse que l’on reconnaît dès les premières notes qu’elle émet, c’est Björk.
“Violently Happy” a été écrite par Björk et Nellee Hooper, est sortie en single, et a fourni la matière à un clip dirigé par J-B. Mondino.
Pour vous dire un peu plus ma position par rapport à Björk, c’est une artiste que je rapproche souvent de Radiohead : énormément de talent et de possibilités, mais un goût pour le sérieux et l’expérimentation qui la font parfois se perdre aux confins de la musique contemporaine, dans des contrées envahies par la complaisance et l’ennui.
