Quel bon souvenir, ce groupe ! D’abord parce que, à part le batteur, Justin Welch, on y trouvait trois filles, Annie Holland à la basse, Donna Matthews à la guitare et au chant, et la leader, Justine Frischmann, à la guitare et au chant.

Il y a tant de bonnes chansons sur cet album, “Elastica” ! En plus de ça, il faut en profiter, car, à part une compilation d’enregistrements publics, quelques années plus tard, Elastica n’a rien sorti d’autre que ces 16 chansons.*

“Waking Up” est l’une de mes préférées, hymne à la procrastination assez sympathique, mais le problème c’est que ça ressemblait beaucoup à une chanson des Stranglers, “No More Heroes” (1977), ce qui n’est pas complètement faux, et valut un procès à Justine et à ses amies. Tout s’arrangea, comme il se doit, et c’est la raison pour laquelle “Waking Up” est signée Frischmann/Burnel/Duffy/ Greenfield/Cornwell/Elastica.

“Elastica” est sans aucun doute l’un des meilleurs disques de toute cette époque Britpop, d’autant qu’il portait haut le flambeau du punk, là où tous les autres musiciens n’avaient d’yeux que pour les années 60. On annonçait, au début de cette année, une reformation du groupe. Hélas ! Justine vit aux USA avec son mari où elle est devenue une artiste peintre reconnue, et même collectionnée.

Je sens que je vais passer la soirée à regarder tous les clips d’Elastica que je pourrais trouver sur Internet, et à écouter le cd, en boucle. It’s 1995, again ! Youpi !

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*Rectification : on me dit qu’un album, “The Menace” est sorti quelques années plus tard. Désolé je ne savais pas et je ne le connais pas.

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