Ceux qui lisent régulièrement ces chroniques savent déjà que The Trashcan Sinatras*est un groupe plus qu’estimable, et que ces Écossais poursuivent dans l’anonymat le plus total une carrière commencée en 1986.**

En tout cas, ce Weightlifting, leur quatrième album studio, leur a permis, sinon de conquérir l’Amérique, du moins d’y effectuer une tournée, qui a contribué à élargir leur audience. Ce n’est que justice pour ce groupe dont je louais la délicatesse, et on n’en est que plus content d’entendre le “Welcome Back” qui inaugure cet album, chanson qui prend acte d’une filiation et s’inscrit dans cette tradition de “pop à guitares” qui trouve sa source dans les Beatles d’avant 1967, entre autres. On est pourtant au XXIème siècle comme le proclame l’intervention d’un Moog joué par Stevie Mulhearn.

Il faut citer les musiciens, Stephen Douglas et David Hughes, respectivement à la batterie et à la basse, et les trois guitaristes (ce n’est pas si courant), Paul Livingston, John Douglas et Francis Reader, ces deux derniers se partageant la voix principale.

Je peux juste regretter que les Trashcan Sinatras n’aient, sauf erreur de ma part, jamais daigné jouer sur une scène française. Ohé ! Vous avez au moins un fan, ici !

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*qu’on écrit maintenant en deux mots et non plus en trois. Ce raccourcissement semble en vogue dans les groupes écossais, car Teenage Fanclub avait fait la même chose. D’ailleurs, Norman Blake de TFC, est dans les chœurs d’une chanson de Weightlifting.

**voir ma chronique de “I’ve Seen Everything”.

 

 

 

 

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