C’est avec ce deuxième album, When The Cellar Children See The Light Of Day que j’ai découvert la charmante Finlandaise d’origine éthiopienne, Mirel Wagner.

Mirel n’a qu’une seule préoccupation, dans ses chansons ─ et il paraît que c’était la même chose dans son premier album, Mirel Wagner ─ , c’est la mort.

Ainsi,” Oak Tree” semble être la lamentation d’un bébé enterré par sa mère sous un chêne, ou quelque chose dans ce genre-là.

L’album, superbe de bout en bout, s’appuie sur la voix et la guitare de Mirel, même si d’autres morceaux bénéficient de l’apport discret d’un clavier ou d’un violoncelle.

La production est assurée par un certain Vladislav Delay, qui s’occupe plus souvent de dance music, mais qui a réussi à créer un son très aéré, mettant bien en valeur la guitare et la voix, ou plutôt les voix, puisque, dans “Oak Tree” la voix de Mirel se réverbère en de multiples échos fantomatiques, comme on peut en entendre dans certains films qui mettent en scène les puissances de l’au-delà.

L’intérêt de Mirel Wagner pour le macabre pourrait peut-être susciter quelques questionnements, mais l’important est que la qualité artistique soit présente, et elle l’est de bout en bout ; et puis, Mirel Wagner chantant des romances amoureuses ne serait plus tout à fait Mirel Wagner !

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