Il y a quelques temps, je vous exprimais mon admiration pour le premier album solo d’Eric Matthews. Cette admiration s’est maintenue et même renforcée avec un second album qui navigue à la même altitude, The Lateness Of The Hour. On y retrouve le goût d’Eric pour des orchestrations inspirées de la musique classique, qu’il connaît bien, sa voix très caractéristique, l’impact de ses mélodies. Le disque est superbement produit par Eric, aidé de Tony Lash.

Dans ce morceau, Eric, à la guitare acoustique, est aidé par un artiste et producteur américain, cofondateur avec Roger Joseph Manning Jr d’un des groupes les plus importants de la powerpop américaine, Jellyfish. Il s’agit de Jason Falkner, qui joue donc de tous les autres instruments (guitare électrique, piano, basse, batterie), et, réécoutant cette chanson de vingt ans d’âge, je me disais qu’elle n’avait pas pris une ride, grâce, évidemment, à sa qualité intrinsèque, mais aussi du fait de cette production lumineuse, d’une grande lisibilité, qui ne répond à aucun effet de mode. Un classique.

*voir ma chronique de “Faith To Clay”

 

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