J’ai d’abord entendu cette chanson sur une compilation Not Lame, label spécialisé en powerpop ─ et vous connaissez mon intérêt inextinguible pour ce style musical ─ et j’ai enfin eu entre les mains l’album d’où elle était issue, le second du groupe, semble-t-il, I Was Accident.

True Love est un groupe d’Hoboken (NJ) qui a la particularité de rassembler trois chanteurs-guitaristes-compositeurs, Ray Kubian, Keith Hartel et The Squirrel. Ils ont été, à un moment le backing-band de Richard Lloyd, ancien guitariste de Television.

Donc, vous avez compris le principe de la powerpop : des voix, des guitares, et le reste qui suit. Démonstration avec ce “Burn Rubber”, qu’il est nécessaire d’écouter avec un certain volume sonore, et qui dit tout en un peu plus de 2 minutes et demie. Ça commence tout doucement avec le chanteur qui répète des paroles sans grande importance*, sur un fond très lointain de guitares, une sorte de brouhaha. Et puis la batterie nous cueille sur la pointe du menton, et le tapis de bombes des guitares et des voix se déroule implacablement. Suit un assez court refrain, avant la fin de la première minute, qui en profite pour nous donner le titre de la chanson. On ne s’attarde pas et on embraye avec un chorus de guitare tout droit sorti des 60’s, qui occupera toute la dernière minute. Clair, concis, net et sans bavures, la pop telle qu’elle doit être par des héritiers de Cheap Trick et de Jellyfish. Si vous pouviez me voir à cet instant, j’ai une sorte de sourire béat sur le visage…

__________________________________________________________________

*Mais vous aurez le temps de les apprendre, parce que, au début, il répète toujours la même chose.

Print Friendly, PDF & Email